Orque

Une orque est une créature imaginaire, inspirée du gobelin des légendes germaniques. C'est à l'origine une espèce humanoïde aux mœurs brutales, dans l'œuvre de J. R. R. Tolkien, Bilbo le Hobbit et Le Seigneur des anneaux.

L'orthographe française «orque» se retrouve dans les traductions des œuvres précitées, mais aussi dans une lettre de Tolkien ; Tolkien a appelé orc (mot anglais original) ce type de créature, assimilable à un démon, selon le mot vieil anglais orc dans le poème Beowulf, œuvre qu'il a beaucoup étudiée et traduite :

Beowulf, l. 112 : "eotenas ond ylfe ond orcneas" (des géants, des elfs et des orques)

En vieil anglais, la signification du mot orc reste floue, mais sert à désigner le plus souvent une sorte de démon. Ce mot est aussi rapproché aux mots þyrs (ogre) et heldeofol (démon de l'enfer).

Dans d'autres œuvres (surtout des jeux de rôle), ce nom est quelquefois orthographié ork (orthographe allemande) ou alors orc. Tandis que dans l'œuvre de Tolkien (et surtout Bilbo le hobbit), orque est un quasi-synonyme de gobelin^[1], dans les jeux de rôle (et surtout dans Donjons et Dragons), les orques sont fréquemment reconnus comme une espèce différente des gobelins.

Les orques dans l'œuvre de Tolkien

Ces créatures ont la peau grisâtre ou brune. Chez Tolkien, on distingue différents types d'Orques :

• les Orques ou Gobelins de base (les deux termes sont synonymes)  ;
• les Uruk-hai, de grands Orques créés par Saroumane au Troisième Âge.

L'origine des Orques n'est pas complètement claire, J. R. R. Tolkien ayant plusieurs fois changé d'avis sur le sujet. L'explication utilisée par Christopher Tolkien dans sa version du Silmarillion est que les Orques étaient des Elfes, capturés et torturés par Melkor.

Quelques personnages orques

On peut citer Azog, père de Bolg qui tua le Nain Thrór lorsque ce dernier voulut reprendre possession de la Moria. Sa mort fut à l'origine de la guerre entre les deux peuples, qui culmina dans la bataille d'Azanulbizar, remportée au prix de lourdes pertes par les Nains.

Voir aussi Gorbag, Shagrat, Grishnákh, Snaga, Uglúk, Gothmog ou Lurtz (ces deux derniers seulement dans l'adaptation de Peter Jackson).

Les orques dans Donjons & Dragons

Les orques sont des humanoïdes monstrueux de taille moyenne. Quoiqu'ils soient d'aspect aussi variable que les humains la majorité ont une peau grisâtre, un front bas et particulièrement incliné, un visage porcin, une mâchoire imposante et des canines identiques à des défenses de sanglier. Leur pilosité hyper-développée est rêche, leurs oreilles sont identiques à celles d'un loup et ils ont les yeux rouges.

Les orques sont brutaux et agressifs, vivent le plus souvent de pillage et de maraudage. Leurs ennemis héréditaires sont les elfes : dans la cosmologie standard de D&D, les légendes orques racontent comment le dieu elfe Corellon Larethian a éborgné le dieu orque Gruumsh dans un duel légendaire.

Ils sont organisés en société tribale, toujours à la recherche de nouveaux territoires à piller.

Ce sont les opposants les plus populaires des groupes de joueurs, avec la famille des gobelins.

La description, la définition et les caractéristiques de jeu des orques ont évolué au court des éditions. Surtout, leur alignement, qui était loyal mauvais dans la seconde édition d'Advanced Dungeons & Dragons, est devenu chaotique mauvais dans la troisième édition de D&D.

Il existe aussi des différences entre les orques des différents décors de campagne de D&D :

• Les orques des Royaumes oubliés et de Greyhawk sont ceux du D&D de base.
• Dans Birthright, il n'y a pas d'orques mais des créatures assez identiques, les orogs, qui vivent en particulier sous terre et sont une grande menace pour les royaumes souterrain des nains.
• Dans Dark Sun, les orques n'existent pas. La seconde édition de ce décor de campagne révèle qu'ils ont existé dans un lointain passé, mais qu'ils ont subi un génocide total mais aussi les gobelins, les gnomes et d'autres peuples.
• Dans Eberron, c'est parmi les orques que sont apparus les premiers druides, il y a bien longtemps. Les orques y sont un peuple ancien et proche de la nature, même s'ils restent barbares et divisés en nombreuses tribus. Les orques d'Eberron sont nettement moins prolifiques que dans le D&D de base, aussi représentent-ils rarement une menace pour leurs voisins.
• Dans Lancedragon, les orques sont complètement absents.

Les orques dans Warcraft

Dans la série des jeux vidéo Warcraft, les orques (appelés ici orcs) ont la peau verte et possèdent des crocs plus ou moins long. Ils sont grand et particulièrement musclés. Contrairement aux orques d'autres univers fantastiques, les orcs de Warcraft ne sont pas stupides, certains sont même particulièrement intelligents.

Leur monde natal est Drænor, une planète actuellement à moitié éclatée à cause de la soif de pouvoir d'un orc appelé Guld'an. La civilisation orque était riche et empreinte de chamanisme, le chamanisme orc étant spécialisé dans la maitrise des éléments. Mais un jour les démons de la légion ardente menés par Sargeras entreprirent la corruption des orcs qui apparaissaient à ses yeux comme des soldats disciplinés. Les orcs devinrent quasi-primitifs, les plus puissants ayant le droit de manipuler les énergies démoniaques. Le sorcier Medivh, un humain d'Azeroth (la terre de warcraft) ouvrit la voie aux orcs qui envahirent ce monde au nom de la légion ardente. Néanmoins ils furent vaincus, certains se réfugièrent dans des montagnes, le reste fut mis en esclavage par les humains. Thrall, un orc esclave des humains depuis sa naissance développa un grand savoir stratégique, il se rebella et prit le contrôle de la Horde (ensemble des clans orcs qui ne sont pas sous l'influence des démons). Avec l'aide d'un héros Orc, Grom Hurlenfer, il délivra son peuple de la corruption des démons, et se réfugia sur le continent de Kalimdor pour y batîr une nouvelle nation orque. Ayant pris connaissance des origines chamaniques de son peuple, Thrall y réintégra le chamanisme.

Les orcs de warcraft coupent radicalement avec le stéréotype de l'orc imbécile. Ce sont des êtres qui peuvent paraître rustres, mais qui sont en réalité particulièrement honorables. Le plus grand honneur pour un orc est de mourir au combat. Ils vouent un véritable culte à leur chef de guerre, Thrall. Au niveau militaire (omniprésent chez les orcs), les guerriers sont rois. Les chamans font office de guide spirituel mais également de puissants invocateurs déchaînant les puissances élémentaires. Les chasseurs orcs ont un lien particulier avec les bêtes. Enfin les démonistes sont mal vus dans la société, rapellant les liens qui unissaient jadis démons et orcs.

En réalité, les orques de Tolkien inspireraient plutôt les trolls de Warcraft ; quant aux trolls de Tolkien, créatures humanoïdes énormément plus grandes que des humains, ils ressemblent plutôt aux ogres de Warcraft, cependant certains ogres de Warcraft ont deux têtes, ce qui n'est pas le cas de ceux de Tolkien.

Les orques dans Warhammer

voir l'article Orque (Warhammer)

Dans Warhammer Battle, le jeu de batailles rangées entre des armées de figurines, et Warhammer le jeu de rôle fantastique, les orques sont des humanoïdes sauvages appartenant à la famille des gobelinoïdes. Physiquement, ils ont la peau verte, ils sont prognathes et ont une très grande résistance aux blessures. Leur société est totalement basée sur la guerre, les raids et la puissance physique. Ils sont toujours dirigés par les plus forts de la tribu, par une sorte de cercle vertueux : les orques grandissent lorsqu'il s sont puissants, et deviennent plus puissants lorsqu'il s grandissent. Cependant, leurs querelles intestines les rendent complexes à commander.

Il existe un autre type d'orque, qui ressemblerai plutôt à un type de classe sociale chez les orques, les orques noirs. Ce sont les orques les plus grands et par conséquent les plus puissants de la tribu, et ont par conséquent la peau plus sombre; On les reconnaît de par leur armure noire. Le plus célèbre d'entre eux est le chef de guerre Grimgor Boît'en Fer, l'unique mortel ayant réussi à vaincre Archaon l'élu du Chaos devant une cité impériale lors de la tempête du Chaos.

Les orks dans Warhammer 40, 000

Les Orks de Warhammer 40, 000, un jeu de batailles rangées futuristes, ont la même apparence physique que ceux de Warhammer. Dans la troisième édition du jeu, la science du 41^e millénaire a cependant expliqué leur métabolisme : il semblerait que les Orks vivent en symbiose avec des champignons et algues qui leur donnent leur couleur verte, et leur invraiidentique résistance et potentiel de régénération. Leur culture est identique : les plus forts dirigent, et deviennent plus grands et plus forts grâce à l'énergie psychique des Orks sous leur commandement. Les précédentes éditions du jeu donnaient d'autres explications sur le métabolisme des orks.

Les Orks sont divisés en clans, qui ont chacun des particularités culturelles mais également physiologiques. La majeure partie des connaissances des Orks est innée ; ainsi, des Orks spéciaux appelés Brikolos naissent avec un savoir inhabituel, comme la médecine ou la mécanique. La technologie ork est rudimentaire et particulièrement hasardeuse, mais fréquemment efficace.

Le terme "Brikolos" sert à désigner la totalité des "castes" spécialisées : les Mékanos (armurie, vehicule et tout ce qui touche à la mécanique ainsi qu'à la physique : ce sont les "scientifiques"), les Médikos (médecins et scientifiques), les Bizarboyz (psykers dangeureux car incapables de contrôler leurs pouvoirs) et les Fouettards (qui ont la charge des sous-espèces orkoïdes, les gretchins, ou grot, et les snotling). Ces Orks apprennent par l'erreur, en faisant des expérimentations, même si le patient (pour le Médiko) ou le testeur (pour le Mékano) n'est pas d'accord (ce qui est fréquemment le cas... ).

Au contraire de ce qu'il pourrait paraître, les Orks ne sont pas débiles, toujours moins stupides. Ils ont juste une vision plus directe des événements qui composent leur vie. On les dit simples par leur combativité permanente, mais cela n'est qu'une culture différente. Qui plus est , leurs rapports sont non-sexués (ils se reproduisent par spores : tout Ork relache sans le savoir des milliers de spores dans sa vie, qui donneront de nouveaux Orks. C'est pourquoi il est extrêmement complexe d'arrêter une invasion Ork, à moins d'utiliser L'Exterminatus (élimination totale et définitive de toute la population d'une planète) ). Qui plus est , leur vie sociale est simple, ce qui rend leur société efficace dans des actions comme la guerre.

Il est dit dans la bibliothèque interdite que si un jour les orks de la galaxie entière arrivaient à s'entendre, ils pourraient conquérir l'univers.

Les orks de l'Œil noir

Généralité

Les Orks, monstres bipèdes à forme humaine, sont cousins des Gobelins, mais plus grands et plus dangereux qu'eux. L'Ork moyen est d'une intelligence médiocre, il a de larges épaules musclées, la tête rentrée dans les épaules, le front fuyant et un épais pelage sombre qui va du brun foncé au noir de jais. Les canines de sa mâchoire inférieure pointent comme les défenses d'un sanglier.

Particularité

Les femelles se distinguent des mâles par une constitution moins massive et par l'absence de poils sur la poitrine. Quoiqu'ils n'aient pas un besoin absolu de vêtements, les Orks aiment à s'envelopper d'étoffes aux couleurs criardes. Leur arme préférée est le sabre recourbé. Méfiants et rusés de nature, les Orks vivent en tribus ou en hordes. Leur zone d'implantation recouvre tout le territoire d'Aventurie. Ils vivent autant sur la terre que dans des installations de cavernes souterraines. Ils n'aiment pas la forte lumière du jour, c'est pourquoi on les rencontre rarement à l'extérieur autour de midi. Les Orks utilisent l'ensemble des armes, les ustensiles et les armures dont les hommes ont coutume de se servir. Incapables de fabriquer ces objets par eux-mêmes, ils sont continuellement à la chasse au butin. Un héros qui tombe entre les mains d'un groupe d'Orks, s'il ne se fait pas massacrer sur-le-champ, peut être sûr de se voir dépouiller de tout ce qu'il porte sur lui. Il n'est rien qu'une horde d'Orks ne puisse utiliser.

Notes

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