Chat-vampire de Nabeshima

Le chat-vampire de Nabeshima est une légende japonaise.



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  • C'est vrai que vampirisé par un chaton c'est particulièrement "spice".... comme dans "Le chat - vampire de Nabeshima " dont O Toyo est le personnage à l'origine de ... Elle est aussi la favorite du prince Nabeshima de Hizen.... Une nuit, tandis qu'elle se réveille en sursaut, elle voit deux yeux phosphorescents qui l'observent.... (source : vampiredarknews.forumactif)

Le chat-vampire de Nabeshima est une légende japonaise.

La légende

O Toyo est la plus ravissante femme qui soit de tout l'Empire. Elle est aussi la favorite du prince Nabeshima de Hizen. Son personnage est à l'origine de la légende japonaise des temps modernes que voici.

Le sommeil d'O Toyo est régulièrement troublé par le rêve qu'un gros chat l'épie pendant son sommeil. Une nuit, tandis qu'elle se réveille en sursaut, elle voit deux yeux phosphorescents qui l'observent. Elle tremble de peur, sa gorge se serre, elle ne peut pas proférer une parole ni appeler de l'aide. Un énorme chat noir lui saute à la gorge et l'étrangle. Doué d'une force peu commune, l'animal traîne le cadavre de la favorite jusqu'au jardin et l'enterre. Puis, revenant dans la chambre, il prend l'aspect physique de celle qu'il vient de tuer.

Nabeshima lui-même ne s'aperçoit pas de la métamorphose tant la nouvelle O Toyo est comparable à l'ancienne.

Voici que le prince tombe malade. Son visage devient livide. Il ressent perpétuellement une immense fatigue. Les médecins, nommés à son chevet, parlent de "langueur" sans pouvoir émettre de diagnostic plus précis.

Le mal s'aggrave. Le prince fait des cauchemars affreux dont il ne se souvient pas le lendemain. Sa raison vacille. Néenmoins son corps ne porte aucune blessure visible. La princesse, sa femme, décide de le faire veiller par des hommes en armes.

Dès la première nuit l'ensemble des hommes postés pour la garde s'endorment en même temps. Il en est de même les nuits suivantes.

Les conseillers de la cour font appel aux prières des moines, sans plus de résultat.

Un jour un jeune soldat, Itô Sôda, se présente et demande timidement la permission de veiller sur le prince qu'il tient en grande estime.

La nuit suivante, Itô Sôda fait partie des gardes chargés de protéger le prince en entourant sa couche. Il voit ses camarades céder au sommeil l'un après l'autre. Lui-même a les paupières lourdes. Posément, il s'entaille le genou de son poignard pour que la douleur le tienne éveillé. Chaque fois qu'il s'engourdit, il remue le couteau dans la plaie et réussit à garder les yeux ouverts.

Soudain, les portes de la chambre ou repose le prince glissent silencieusement[1]. Une femme d'une grande beauté entre dans la pièce. Le vaillant jeune homme reconnait O Toyo. Avec la souplesse fluide d'un félin, elle se glisse entre les gardes et s'approche du prince endormi. Itô Sôda se dresse et s'interpose entre la femme et le prince. Il en est de même chaque fois que la dame veut trop s'approcher de la couche où repose Nabeshima. Le jour se lève enfin et , avec lui disparaît la femme.

Le soldat fait son rapport. Il est chaleureusement félicité, d'autant plus que, lui dit-on, pour la première fois depuis longtemps, le prince se sent reposé.

Le lendemain, Itô Sôda est toujours de garde. Le manège se répète mais il empêche toujours la magnifique femme de s'approcher du prince.

Les nuits suivantes, elle ne revient plus. Les gardes restent éveillés. Le prince reprend des forces. Tout le palais est en fête.

Le vaillant jeune homme estime qu'il n'a pas fini sa tâche. Il fait annoncer à O Toyo qu'il lui apporte un message du prince. Lorsqu'elle ouvre la missive, le guerrier tire son sabre et , d'un coup, tranche la tête de la favorite. Sur le sol gît non pas le cadavre d'une jeune femme mais, la tête coupée, un gros chat noir. Le chat-vampire qui, nuit après nuit, venait boire le sang du prince. La vaillante fidélité d'Itô Sôda a triomphé.

Bibliographie

Lien externe

Notes

  1. A cette époque, les portes étaient coulissantes avec de "carreaux" en papier de riz. Cette façon de faire était une sécurité lors des tremblements de terre habituels dans le pays

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