Mûmak

Le mûmak ou oliphant est une créature fictive découverte par J. R. R. Tolkien, qui apparaît essentiellement dans Le Seigneur des anneaux.



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  • du terrain. Tour 1 : Le mumak est emmené par le chef mahud, .... premier lieu son mumakil. Il devait y avoir trois vagues d'une valeur... (source : nicoleblond.free)
Mûmak équipé pour la guerre.

Le mûmak (pluriel mûmakil) ou oliphant est une créature fictive découverte par J. R. R. Tolkien, qui apparaît essentiellement dans Le Seigneur des anneaux. Comparable à un gigantesque pachyderme, cet animal, qui provient du sud de la Terre du Milieu, est employé par les Haradrim comme éléphant de guerre.

Des mûmakil

Au crépuscule du Troisième Âge, la majorité des mûmakil parcourant toujours le Harad n'offrent plus qu'un souvenir de la corpulence et de la grandeur des premiers mûmakil[1]. Sam Gamegie eut cependant la chance d'en apercevoir un en Ithilien[1]. Juste avant cette rencontre, il fredonna à Gollum un poème où l'oliphant, comme il est nommé chez les Hobbits, est décrit comme un pachyderme gigantesque, plus grand qu'une maison. Ses pattes sont comparées à des arbres et ses oreilles à de grandes voiles[2].

«Ébahi et terrifié, mais pour sa joie durable, Sam vit une vaste forme sortir des arbres fracassés et se précipiter sur la pente. Elle lui parut grande comme une maison, énormément plus qu'une grande maison : une colline grise en mouvement. La peur et l'étonnement la magnifiaient peut-être aux yeux du hobbit, mais le Mûmak de Harad était en vérité une bête de vaste volume, et il ne s'en promène plus de comparable désormais en Terre du Milieu, ceux de son espèce qui vivent toujours aujourd'hui n'offrent plus qu'un souvenir de sa corpulence et de sa majesté. Il avança droit sur les guetteurs, et puis il se détourna au dernier moment pour passer uniquement à quelques mètres, faisant trembler la terre sous leurs pieds : ses grandes pattes étaient identiques à des arbres, ses oreilles énormes étaient étendues comme des voiles, son long mufle était levé comme un serpent sur le point de foncer, ses petits yeux rouges étaient emplis de fureur. Des cercles d'or ceignaient ses défenses en forme de cornes relevées, dégoutantes de sang.» [3]

«Il venait de grandes bêtes, identiques à des maisons en mouvement dans la lumière rouge et dansante, les mûmakil de Harad qui tiraient à travers les chemins parmi les feux d'énormes tours et engins. Mais partout où venaient les mûmakil, les chevaux refusaient d'avancer et se dérobaient, et les grands monstres n'étaient pas combattus, ils se dressaient comme des tours de défense, et les Haradrim se ralliaient autour d'eux.»[4]

Les mûmakil au cours de la Guerre de l'Anneau

En plus d'être une redoutable machine de guerre, le mûmak est un atout d'intimidation de poids. Au cours de la Bataille des champs du Pelennor, les chevaux des Rohirrim se dérobent aux ordres de leurs maîtres en présence des mûmakil : «Mais partout où venaient les mûmakil, les chevaux refusaient d'avancer et se dérobaient.». Ceux-ci piétinèrent grand nombre d'adversaires, parmi eux Duïlin tandis qu'ils essayaient de tuer les monstres du Harad. «et Duilïn de Morthond et son frère avaient été piétinés à mort au cours de leur assaut contre les mûmakil, tandis qu'ils menaient leurs hommes tout près pour tirer dans l'œil des monstres. »[5]. De nombreux mûmakil furent envoyés au Gondor pour le siège de Minas Tirith, mais aucun ne revint des champs du Pelennor.

L'équipement des mûmakil

Le mûmak aperçu par Sam Gamegie en Ithilien est décrit comme équipé d'un «caparaçon d'écarlate et d'or» visant à le protéger des flèches, et des «cercles d'or ceign[ent] ses défenses en forme de cornes relevées»[1]. La grande tour de guerre montée sur son dos est chargée d'hommes de Harad, utilisant la position surélevée offerte par le mûmak pour le combat (dans le film Le Retour du Roi , Peter Jackson met en scène des archers Haradrim postés au sommet des tours).

Le poème

Le poème relatif à l'oliphant apparaît dans Les Aventures de Tom Bombadil, recueil de poèmes rédigé par Tolkien et publié en 1962. Il s'agit en fait du même que celui qui apparaît dans Le Seigneur des Anneaux. L'oliphant y est dépeint comme une bête colossale, à la volonté et la longévité sans limites, tandis que selon toute vraisemblance l'auteur du poème n'a jamais dû en voir un de sa vie : les Hobbits sont connus pour ne pas être de grands voyageurs et par conséquent peu au fait des choses en dehors de la Comté.

Origine du mot

Mûmak serait un nom de la langue des Orientaux, de signification inconnue[6], et employé dans la langue du Gondor. Quant à oliphant, censé être le nom hobbit pour ces créatures, c'est en fait une forme archaïque d'éléphant, qu'on retrouve dans le nom olifant.

On trouve aussi, dans le corps du texte, la forme pluriel "mûmakil" qui semble être purement oriental, et duquel on peut extraire le suffixe probable du pluriel -il. Il est envisageable que l'accent circonflexe indique une origine orientale, comme on le voit peut-être dans Nûrn et Incánus (> incâ[7]).

Notes et références

  1. abc Les Deux Tours, Livre IV, chapitre 4
  2. Les Deux Tours, Livre IV, chapitre 3
  3. Le Seigneur des Anneaux, Les Deux Tours, herbes et Ragoût de lapin
  4. Le Seigneur des Anneaux, Le Retour du Roi, Livre V, Le Siège de Gondor
  5. Le Retour du Roi, Livre V, chapitre VI
  6. The Peoples of Middle-earth, p. 79
  7. Dictionnaire des langues des Hobbits, des Nains, des Orques , Edouard Kloczko

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