Marsupilami

Le Marsupilami est un animal imaginaire créé par André Franquin en 1952, apparaissant surtout dans la série Spirou et Fantasio.



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Personnage de Spirou et Fantasio - Créature de la littérature - Créature imaginaire - Créature zoomorphe

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  • Le Marsupilami est un animal jaune à taches noires (quoiqu'il en existe une version... Le Marsupilami a été créé dans Spirou et les héritiers.... (source : mage.fst.uha)
  • Le Marsupilami est un animal singulièrement déjanté.... N'importe qui connait le Marsupilami, délirante création de Franquin (auteur de Spirou ou Gaston... (source : planete-jeunesse)
  • La friandise favorite du Marsupilami est une petite noix qui pousse dans ... que les liens entre les aventuriers et l'animal sauvage vont se sceller, ... Recueil 40 du journal de Spirou avec la toute première apparition du Marsupilami... (source : marsupilami)
Marsupilami
Personnage de Spirou et Fantasio; Marsupilami
Genre Marsupilami mâle
Activité (s) Animal domestique (Spirou et Fantasio) ; Animal sauvage (Marsupilami)
Créé par Franquin
Série (s) Spirou et Fantasio; Marsupilami
Première apparition Spirou et les héritiers (Spirou et Fantasio)
La queue du Marsupilami (Marsupilami)

Le Marsupilami est un animal imaginaire créé par André Franquin en 1952, apparaissant surtout dans la série Spirou et Fantasio. Pourvu d'une force herculéenne et d'une queue exorbitante mais néanmoins particulièrement utile, sa fantaisie fascine tout autant qu'elle amuse.

Franquin l'a affublé en 1952 du nom scientifique Marsupilamus fantasii, la fiction voulant que Fantasio ait le premier mis la main sur cet animal. Mais en 1997, l'album Houba Banana rend hommage au défunt Franquin en renommant l'animal Marsupilami franquini.

Description

Biotope

Le marsupilami est un animal rare vivant dans la jungle de Palombie, dans la région du volcan El Sombrero.

Physique

Le marsupilami mesure à peu près un mètre, il est jaune avec des points noirs. Il peut peut-être connaître le mélanisme.

Sa queue préhensile mesure jusqu'à 8 mètres, toujours que celle de la femelle soit plus courte que celle du mâle. C'est essentiellement un moyen de locomotion : elle lui sert à se déplacer à une vitesse soutenue entre les arbres, elle est parfois utilisée comme un ressort, ou comme une roue, et elle permet de l'escalade; elle permet au marsupilami de se surélever au dessus de la cime des arbres pour avoir une vue d'ensemble de son biotope. C'est aussi une arme, surtout quand il en fait un poing, ou quand elle lui permet l'immobilisation de ses prédateurs. La queue est aussi le principal instrument qui lui permet de pêcher. Elle est toujours un instrument de jeu (balançoire, par exemple) et sert aux manœuvres de séduction dans la parade nuptiale. Elle sert enfin au déplacement des petits lors de leur premier âge.

Son nombril surprend cependant les observateurs de cet ovipare. L'utilité du nombril est révélée dans l'encyclopédie du marsupilami (devenue rare par sa non-réédition)  : c'est un moyen d'éducation, de transmission du savoir ; par exemple, quand un petit marsupilami décide de faire son nid, il va coller son oreille contre le nombril de sa mère. Peu de temps après, il est capable de construire lui même un tissage végétal. L'utilisation du nombril n'est prouvée que par l'auteur de l'encyclopédie et n'a jamais été démontrée au cours des aventures de l'animal, ce qui semblerait tout de même trahir une étourderie de Franquin quand il l'a dessiné pour la première fois dans les années 50.

La femelle marche sur la pointe des pieds, à petits pas.

Ses œufs sont piriformes, la queue de l'embryon, prenant énormément de place, se loge dans la partie allongée de l'œuf (cette queue est d'ailleurs pleine de nœuds à l'apparition).

Rapprochement avec des espèces connues

Le marsupilami est un animal imaginaire dont le rattachement zoologique le plus proche est celui des monotrèmes. Ce classement est à prendre avec circonspection, dans la mesure où Franquin lui-même avait souhaité créer un animal qui précisément n'appartient à aucun ordre connu. Cependant, l'ordre des monotrèmes, mammifères primitifs formant la sous-classe des protothériens, semble convenir au marsupilami.

Il serait par conséquent à classer avec l'échidné et l'ornithorynque.

Dans l'album Les Soucoupes volantes (1956) des aventures de Blondin et Cirage, le dessinateur de B. D. Jijé met un scène un marsupilami africain (le Marsupilami Africanis), d'allure générale identique, mais quelque peu balourde et marquée par légèrement d'embonpoint, et dont la particularité principale est l'absence de queue. La marsupilami africain est spécifiquement boulimique. Franquin avait participé à l'album de Jijé et dessiné quelques cases.

Dans l'encyclopédie du Marsupilami, il est aussi fait référence à une sous espèce de marsupilami exclusivement aquatique. Un couple aurait été observé vivant dans un temple submergé au cœur de la forêt palombienne. Ce Marsupilami aquatique se différencie de son cousin de surface par des taches de formes plus géométriques et un pelage diffusant de la lumière.

Nourriture

Selon l'exploratrice Seccotine (qui, après Spirou et Fantasio, décrivit le mieux les mœurs de l'animal[1]), le marsupilami est omnivore.

Lors de ses premières apparitions il est décrit comme grand amateur de puces (qu'il récolte essentiellement sur les tapirs, qu'il immobilise avec sa queue, servant de lasso)  ; mais on mettra mieux en évidence ensuite son goût spécifique pour le piranha (poisson carnivore) mais aussi les fourmis carnivores, toutes nourritures qu'il se procure grâce à son appendice caudal. On le voit souvent occupé à chasser le piranha ou même à le conserver dans des aquariums !

Un de ses mets préférés est une petite noix oléagineuse poussant dans la jungle palombienne, et dont il fait provision pour pouvoir en consommer toute l'année. Il enterre cette provision dans le sol. Assez curieusement, une fois en captivité ou acclimaté en dehors de Palombie, il peut se passer de cette nourriture.

L'estomac du marsupilami est spécifiquement résistant (il peut par exemple survivre à l'absorption de fortes quantité d'alcool à brûler).

Habitudes et mœurs

Le marsupilami vit dans un nid fabriqué à partir de lianes tressées sur une carcasse arrondie, présentant la forme d'un mollusque bivalve, fixée à des lianes pendantes grâce à de solides nœuds. Ce nid est tapissé de plumes et de duvet d'ara, et orné de fleurs odorantes. En cas de besoin, le nid peut se refermer rapidement, par le rapprochement de ses deux valves. La tradition veut que ce nid soit inauguré par la femelle du marsupilami. Toujours dans les bandes dessinées, il est montré que le marsupilami connaît l'usage du temps, du tissage végétal, des nœuds, de la fabrication des crêpes (ce qui n'est pas sans rappeler Gaston Lagaffe).

Bien que essentiellement arboricole, le marsupilami est néanmoins amphibie[2]. Il se sert alors de sa queue comme godille pour avancer. Les premiers explorateurs l'ayant décrit avaient d'ailleurs noté son goût de l'eau et de la propreté, mais aussi son aptitude à la nage.

Comme d'autres animaux, il peut tromper ses prédateurs par des techniques de camouflage : il peut donner à sa queue la forme d'un serpent. C'est d'ailleurs un très bon imitateur (sonore surtout : il peut imiter des bruits animaux ou mécaniques, et même la parole humaine).

Le marsupilami est un remarquable grimpeur.

Il est pourvu d'un sens aigu de la famille ; sa compagne est la "marsupilamie". (l'exemplaire décrit par Seccotine a eu trois enfants : bibu, bobo et bibi : deux garçons — le premier classiquement jaune et l'autre atteint de mélanisme) — et une fille (jaune à points noirs). Il peut être sociable avec des animaux n'appartenant pas à son espèce (surtout avec les scuriolidés).

Le marsupilami peut à l'occasion être vindicatif, et alors se montrer dangereux. Quand il est en colère, son pelage gonfle, y compris au niveau de son appendice.

Le marsupilami est un des rares animaux qui connaissent le rire. Sa femelle est l'unique animal qui ait la notion de la toilette décorative.

Dialogue

Les onomatopées désignant le cri du marsupilami sont : "houba houba" ou encore "houba houba hop". Dans les moments d'émotion, ce cri peut devenir "habou", "bahou", "hou", ou "baba". Le cri de la femelle est un peu différent : un "houbi", qui peut être répété. À l'occasion (surtout en cas d'intense satisfaction), elle peut émettre un babil : "doudlidoudli", "dadli dadli", "touboudl", "adouïb", "doubedouba", "houlala", etc. Le cri du petit est un faible "bi", mais son pleur peut être particulièrement puissant.

Les organes phonateurs du marsupilami le rendent apte à prononcer des mots humains; mais l'animal ne sait pas parler proprement dit : excellent imitateur, il se contente de répéter des mots déjà entendus[3].

Cependant, dans les derniers albums de la série Marsupilami, son langage semble toujours plus évolué. Il fait part de ses impressions ou de ses sentiments (comme le dégoût, le bonheur, la culpabilité) en faisant suivre le cri'Houba'd'une onomatopée caractéristique.

Rôles

Créé à l'origine comme compagnon de Spirou et Fantasio, il quitte cette série lorsque Franquin passe le flambeau à Fournier.

Création dans Spirou et Fantasio

Le marsupilami apparait pour la première fois dans Spirou et les héritiers (1952), sous la plume d'André Franquin.

L'animal reviendra particulièrement souvent dans les aventures suivantes, jusqu'à ce que Franquin décide de laisser les aventures de Spirou à Jean-Claude Apportéer. Franquin choisit de garder ses droits sur l'animal, qu'il considère comme un de ses personnages les plus réussis. Cependant le scénario déjà rédigé par Apportéer prévoit un rôle pour le marsupilami, et ce dernier demande respectueusement à son créateur de pouvoir l'utiliser. Franquin accepte à condition de dessiner lui-même la bête. Chronologiquement, Le Faiseur d'or (1970) verra par conséquent la dernière apparition du marsupilami dans les aventures de Spirou. Cependant, il apparaît toujours dans un album ultérieur : Tembo Tabou, dont les évènements se passent chronologiquement juste après Spirou et les hommes-bulles (et par conséquent bien avant Le Faiseur d'or).

Dans La Vallée des bannis (1989), Tome et Janry ont tout de même évoqué la présence de l'animal jaune tout en jouant avec l'affection qu'ont les lecteurs pour ce personnage : perdu dans la jungle, Spirou entend le "Houba", cri caractéristique du marsupilami. Fou de joie à l'idée de retrouver son vieil ami, Spirou se précipite, mais, dès que le lecteur tourne la page, il se rend compte qu'il s'agissait d'un animal répugnant qui faisait le même cri.

Le retour du marsupilami dans les aventures de Spirou, toujours espéré par énormément de lecteurs, est néenmoins juridiquement impossible, les droits appartenant à Marsu Productions qui exploitent le personnage dans une série indépendante, qui peut être reconnue comme un spin-off des aventures de Spirou.

Icône de détail Article détaillé : Spirou et Fantasio.

La série Marsupilami

Tandis que Franquin garde jalousement depuis 1970 les droits sur son personnage fétiche, Jean-François Moyersœn le convainc finalement en 1987 d'en faire une série à part entière.

Cette décision est critiquée par d'aucuns qui considèrent que Franquin a donné son accord à contrecœur, de guerre lasse. Il est en effet assez étrange que Franquin ait finalement accepté que le marsupilami soit animé par un autre auteur tandis qu'il l'avait toujours refusé, allant même jusqu'à dessiner lui-même le marsupilami apparaissant dans l'album de Apportéer Le Faiseur d'or en 1970.

La série est dessinée par Batem et scénarisée par divers auteurs, surtout Greg et Yann. Elle est éditée chez Marsu Productions. Le premier album est un succès commercial, avec d'avantage de 600 000 exemplaire vendus. Ce succès ne faiblira pas.

En 2002 est paru un album numéroté 0 reprenant de courtes histoires du Marsupilami réalisées par Franquin.

Icône de détail Article détaillé : Marsupilami (série) .

Astérix

Le marsupilami fait l'objet d'un clin d'œil de Goscinny et Uderzo dans Le Combat des chefs, aventure d'Astérix (en bas de la planche 34 bis, page 38).

Lors d'une fête populaire, un forain propose d'observer les "phénomènes et animaux fabuleux", dont le "Marsupilamix", l'animal adoptant pour l'occasion le suffixe ix de rigueur dans la série.

Licence d'exploitation de Disney

Durant les années 1990, tandis que Disney possédait une licence d'exploitation du marsupilami.

Postérité

  • Au rond-point Jules Hiernaux, à l'accès Nord de la ville, la Ville de Charleroi (dont fait partie Marcinelle, lieu de naissance des éditions Dupuis) a érigé, au centre d'un complexe de fontaines, une énorme statue polychrome du Marsupilami, faisant partie d'une série d'autres statues polychromes de héros des bandes dessinées de Dupuis.

Notes et références

Liens externes


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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 26/03/2009.
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