Dracula, prince des ténèbres

Dracula, prince des ténèbres est un film d'horreur réalisé par Terence Fisher en 1966. C'est le deuxième film sur Dracula réalisé par le studio Hammer Films.



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  • Dracula, prince des ténèbres est un film d'horreur réalisé par Terence Fisher... L'unique film de vampires qui m'a fait peur... (en meme temps lorsque je l'ai... (source : 7fr)
Dracula, prince des ténèbres
Titre original Dracula : Prince of Darkness
Réalisation Terence Fisher
Acteur (s) Christopher Lee
Scénario
Musique
Décors
Costumes
Photographie
Montage Chris Barnes
Producteur (s)
Production Hammer Film Productions
Genre Fantastique
Durée 90 minutes
Sortie 9 janvier 1966
Langue (s)  originale (s) anglais
Pays d'origine Royaume-Uni
Fiche IMDb

Dracula, prince des ténèbres est un film d'horreur réalisé par Terence Fisher en 1966. C'est le deuxième film sur Dracula réalisé par le studio Hammer Films. Il est précédé du film Le Cauchemar de Dracula et suivit de Dracula et les Femmes.

Synopsis

Deux couples s'aventurent en Transylvanie. Malgré le tabou qui règne chez les autochtones, les aventuriers se retrouvent contraints de s'arrêter dans un mystérieux château. Manque de chance, il s'agit du château du comte Dracula, qu'on croyait disparu à jamais.

Distribution

  • Suzan Farmer  : Diana Kent
  • Charles Tingwell  : Alan Kent
  • Thorley Walters  : Ludwig
  • Philip Latham  : Klove

Analyse

Bien que Christopher Lee soit devenu, avec Le Cauchemar de Dracula (1958), une vedette à part entière, son retour dans le rôle sera retardé de plusieurs années, obligeant les studios Hammer à sortir une première suite au titre quelque peu mensonger, Les Maîtresses de Dracula (1959). Ce n'est que sept années plus tard qu'il accepte d'endosser à nouveau la sombre cape sous la direction de Terence Fisher qui, sans le savoir, réalise son tout dernier film de vampires.

Conscient de l'impatience du public, qui ignore toujours comment le monstre sera ressuscité, le réalisateur retarde au maximum son apparition, profitant de l'introduction d'un nouveau personnage, le serviteur Klove, pour créer une première frayeur. Tandis qu'il faut attendre, en effet, près de la moitié du film pour qu'enfin intervienne le personnage titre, ce dernier semble en premier lieu disposé à apparaître à tout moment, créant chez le spectateur un état d'angoisse permanent. Une fois entré en scène, le comte Dracula s'avère malheureusement moins terrifiant que prévu, rééditant, sans vraiment innover, les apparitions choc du premier film. Il ne prononce, en outre, aucune parole, réduisant notablement sa crédibilité.

En revanche, le film puise, à deux occasions, dans le roman originel de Stoker pour étoffer son scénario : la séquence particulièrement érotique où Diana est sur le point de boire le sang du vampire, mais aussi le personnage de dément Renfield, que les moines tiennent prisonnier.

C'est au Père Sandor qu'incombe ici le rôle de destructeur de vampires, jusque là dévolu au professeur Van Helsing, absent du récit. Le moine ochestre d'ailleurs l'une des séquences clé du film : l'exécution de la femme vampire, dont le graphisme, que certains critiques comparèrent à un viol collectif, brava audacieusement la censure de l'époque (dans la majorité des copies du film, le plan du coup de pieu est d'ailleurs grossièrement abrégé).

Mais c'est probablement à cette même femme vampire qu'appartient de développer la dualité la plus frappante du film : la prude et particulièrement compassée Helen dévoile une bien voluptueuse nature une fois vampirisée. Un brin de lesbianisme semble même percer au moment d'attaquer de sa belle-sœur, Diana.

Conscient de la particulièrement probable suite que les productions Hammer ne manqueraient pas de mettre en chantier dans les années à venir, le scénariste évita une destruction trop radicale de son héros : conservé dans la glace du torrent, il ne sera manifestement mis hors d'état de nuire que pour un temps limité. Dracula et les Femmes, tourné en 1968 par Freddie Francis, confirmera d'ailleurs cette impression.

Autour du Film

Bibliographie
  • (en) Monthly Film Bulletin, n° 385
  • (fr) Cahiers du cinéma, n° 186, janvier 1967

Lien externe

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